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Tarabiscottes et vivaugures

16 février 2007

Reglement de compte intellectuel

Ça fait mal, hein, fils de pute ?!

Regarde-moi quand je te parle ! REGARDE-MOI QUAND JE TE PARLE !!! Tu vois, là, dans ma main, ton sexe arraché. Regarde, tes testicules éventrées, regarde ta bite coupée en rondelles ! Tiens, bouffe-en une, sale fiotte. Arrête de chialer, ça m’énerve ! ARRETE DE CHIALER, JE TE DIS !! Quoi, tu as peur ? tu as peur ? Faut pas avoir peur, espèce de larve, de toute façon tu es déjà mort depuis que je t’ai chopé. Tiens, et si je t’arrachais les dents ?!  Bouge pas, fils de pute, ou je te crève un œil ! BOUGE PAS, JE TE DIS !!!! Quoi, ça fait mal ? Ben gueule, connard, c’est pour ça que je t’ai pas encore tranché les cordes vocales ! Attends, je prends une photo. Souris, ducon, c’est pour ta famille. SOURIS, JE TE DIS !!! Bon, ben puisque tu veux pas va falloir que je t’ouvre un peu la jouer, histoire de te faire sourire. Merde, j’ai coupé l’oreille avec ! Je suis vraiment désolé ! Tiens, pour la peine, je te laisse la chance de faire passer un message a ta famille. Tu veux que je leur dise quoi, de ta part ? Réponds, bordel ! REPONDS, FLIS DE PUTE !!!! Arrête de chialer, je t’ai déjà dit ! TA GUEULE, FILS DE PUTE !!! FERME TA GUEULE !! Non mais, il était temps ! Putain, voilà que cette pédale est tombée dans les pommes. Réveille-toi, bordel ! Je t’en fouterais des évanouissements. Est-ce que je m’évanouis, moi ?! EST-CE QUE JE M’EVANOUIS, MOI !!!!  Pauvre merde ! Tu sais quoi ? je vais te saigner, comme un porc, au dessus de la baignoire. Je vais te tuer pendant que je t’encule, sale con. Je baiserais ta chair puante. Je pénètrerais une à une chacune de tes blessures pendant que tu te videras. Alors, ca fait quoi ? Ca fait mal ? CA FAIT MAL, ENCULE ?! Tiens, regarde, bouffe un bout de testicule, ca t’occupera. Merde, c’est vrai, t’as plus de dents. Il est visqueux, ton intestin, de l’extérieur, tu savais ça ? Tiens, touche ! Eh oui, on survit encore avec un bout de colon à l’extérieur. Marrant, hein ? Pourquoi tu rigoles pas ? POURQUOI TU RIGOLES PAS !!!!! Arrête de te lamenter, fils de pute, fallait être moins con ! TA GUEULE, JE VEUX PAS T’ENTENDRE. Ou si, allez, supplie-moi, ça m’excite. SUPPLIE-MOI, JE TE DIS !!! PLUS QUE CA, GROSSE PUTE ! Tiens, t’es chaud pour une double pénétration ? t’inquiète pas, une batte de base-ball, c’est pas aussi gros que ça en a l’air. Moi, ce que je fais ? Mais je touille là où furent tes testicules, bien sûr ! Pourquoi tu gueules ?! Jouis, tant que t‘as encore ta prostate !!! JOUIS, JE TE DIS ! Regarde, c’est marrant, mon sperme se mélange à ta pisse, je crois que je viens de t’éclater la vessie à coups de bite. Tu trouves pas ça drôle ? Moi, franchement, je m’éclate. Enlève tes mains, fils de pute, j’y vois plus rien ! ENLEVE TES MAINS, JE TE DIS !!! Putain, enculé, t’as taché le mur ! va falloir que je le repeigne ! Bouge pas, du con, vu que tu me cas la vue, faut bien que je t’ampute ! Allez, je suis pas un sale, je te fais un garrot ! tu vas pas crever tout de suite, enculé. Gueule, c’est bien. REVEILLE-TOI ! Putain, mais quelle merde ! REVEILLE-TOI, FILS DE PUTE ! Hé, t’es mort ? regarde, j’arrive à toucher ton cerveau avec ma bite ! TU REPONDS QUAND ON TE PARLE ?! Merde, je crois qu’il est mort…

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7 août 2006

Aparté 4

pas beaucoup à dire en ce moment... je soigne mes névroses à grands coups de flemme dans la gueule, je suis tout seul, personne ne m'emmerde, et c'est tant mieux. je vosi des gens sur msn, mais je ne bouge pas de devant mon ordi. voila comment je veux vivre ma vie. et vive Kotor. Je suis une loque en fait, mais c'est tellement bon de se laisser porter par le courant inexistant de la vie...

je vais laisser ce commentaire comme il est, parce que je vais devoir me lever. j'ai mal au cul, je suis fatigué, et je commence à avoir sérieusement envie de pisser.

c'est intéressant, hein?
...
non?
...
allez vous faire foutre!

9 juillet 2006

Paysage

Crépuscule, l'heure magique où le soleil et la terre se réunissent. Un gosse, devant une colline. Il joue à la marelle, son visage affichant un de ces sourires narquois  que seuls les enfants de son âge savent produire. Frénétiquement, il saute, retombe sur ses pieds, resaute, se retourne, et est content quand il arrive au ciel. à côté de lui, un mince filet de liquide bave sur le flanc de la colline, tachant les herbes, impreignant tout caillou tentant de le retenir de son odeur, de sa couleur. En haut de la colline, une potence. Vide. Pour l'instant. 

Du vent. Une brise légère qui effleure le gosse, lui ramène les cheveux devant les yeux. il s'en fout. il est perdu entre le ciel et la terre, rigole, un peu moins des fois, quand il perd son équilibre. Et il repart.

Un bruit. Le vent caressant les brindilles assoiffées par le soleil d'une après-midi, le gosse sautant, retombant, haletant. La potence, elle, grince légèrement quand la brise fait balancer la corde.

Une odeur. Comme un parfum de mer, d'algues séchées pourrissant lentement sur une plage de bretagne. Un mélange de nauséabond, de sel, de large. Une odeur de vacances.

7 juillet 2006

Aparté 3

Vincent va mieux, du moins il pense. Oui, C'est toujours reparti pour un tour, c'est encore la même merde que d'habitude, mais cette fois-ci, il sait comment la faire disparaître. sans aide, comme d'hab. ou presque. Vincent aimerait s'adresser à TOUTES les personnes qui ont l'adresse de ce blog, et à deux d'entre elles en particulier qui se reconnaitront peut-être. 

Merci. Vous le remarquez peut-être pas, mais vous m'aidez, beaucoup. Rien qu'en me parlant de choses la plupart du temps tout à fait secondaires (foot, bière, musique et petits oignons), pour vous comme pour moi, vous me soulagez. j'ai jamais vraiment été un être social avant, je suis en passe de le devenir. Merci beaucoup

6 juillet 2006

Un cri

Un cri. Transperçant la nuit dans cette forêt déserte, camouflant les chefs-d'oeuvres de la nature derrière un voile d'angoisse. Un cri perçant, effrayant, beau.

Il est trois heures du matin, le soleil va se lever dans environ 2 heures. La forêt est maintenant reconquise par ses animaux: écureuils, sangliers, et autres bambis. les chasseurs dorment à cette heure là. Dans une clairière, se tient une personne, pourtant. et une deuxième, à genoux, devant lui, regardant dans la direction opposée de celle de l'humain debout. plus rien, plus un bruit. Quelques oiseaux, pas grand chose. Rien de bien grave, rien de bien méchant. Rien de bien gentil. Rien. Des sanglots, mais ils paraissent loin.

Pas tous les chasseurs sont couchés ce soir. lui est dans cette clairière, debout. Il n'arrivait encore pas à dormir, avait encore cette étrange migraine. Il voulait sortir. Il est sorti. Il s'était juré de rester à la maison, il avait rompu son engagement. Tant pis.

Un coup de feu, un cri, la personne à genoux tombe dans l'herbe humidifiée par la rosée.

Un cri, plus rien

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5 juillet 2006

Aparté 2

Vincent est devant son ordinateur. Il en a marre. Marre de ce problème, quir evient toujours, marre de lui. Il en veut au bon Dieu, parce qu'il fait défnitivement trop chaud, au klub parce qu'il dit la vérité.

"ça va s'arranger". Bien sûr! ca s'arrange toujours, le tout est de savoir pour combien de temps. pour lui, c'est reparti. Il s'entraine à se refaire une santé mentale, ça ne marche plus. C'est bizarre, il ne sait que moyennement d'où ça vient cette fois... ou alors il se doute de la source, et ne veut pas la savoir, ne veut pas se la rappeler à l'esprit. Encore une fois, Vincent est une merde...

"Je me sens seul". Connard de Fuzati! En effet, je me sens seul... ca doit etre ca.

...faudra faire quelque chose là, ca peut plus continuer comme ça...

23 juin 2006

Rève

Il connaissait un gosse autrefois. Un gosse qui réussissait à s’émerveiller devant toute chose, pour qui le monde semblait beau. Un petit enfant brun de huit ans qui aimait cette terre, qui aimait ses congénères, la nature, les usines, strictement tout. Ce gosse, il le connaissait mieux que les autres. Car ce gosse n’était personne d’autre que lui-même, il y a dix ans. Depuis, il avait grandi, était devenu adulte en quelque sorte. Il avait changé, normal. L’autre nuit, il avait revu ce gosse dans son rêve. Il l’avait croisé par hasard dans un parc, s’était assis sur un banc à coté de lui, avait essayé de lui parler. Le gosse ne lui avait pas répondu, ne l’avait même pas regardé. Il l’avait secoué, il l’avait engueulé. Rien à faire. A l’heure du goûter, le gosse s’était levé, et l’avait enfin regardé, un air profondément écoeuré fixé sur le visage. L’homme a essayé une nouvelle fois de relancer la conversation, mais, d’un ton ne tolérant aucune suite à sa phrase, le gosse lui a répondu d’une façon enfantine, comme il l’avait fait maintes fois il y a si longtemps : « Je ne parle pas aux traîtres ! ». Putain de monde, putain de biologie, putain de vie, putain de lui. Pourquoi fallait-il grandir ?
18 juin 2006

froid

Le vieil homme est assis sur un banc public, et dort. Il dort profondément, comme un enfant après une nuit blanche, alors que juste à côté de lui un marteau-piqueur défonce le bitume de la place en créant un vacarme assourdissant. les travailleurs vont et viennet, les passants ne le regardent pas une fois arrivés à sa hauteur. Ils fuient même son petit corps ridé, marqué par une vie accomplie.
Dans sa main, il tient une peluche, un ourson. Il le serre dans ses bras, c'est son enfant, sa famille. et l'ourson le lui rend bien, ayant essuyé ses larmes, ayant partagé ses secrets. Et même s'il n'a plus qu'un bras, même si de toute façon il est de mauvaise qualité, cet ourson, le vieil homme l'aime. Ou l'aimait peut-être. Car le vieil homme vient de mourrir, sous le soleil de janvier.

16 juin 2006

Aparté

Vincent perd son self-contrôle, et essaye en vain de se maitriser. Crachant sa bile contre tout et n'importe quoi, il perd son temps. Il peste contre un monde qui lui parait injuste, un démon qu'il ne comprend pas, qu'il aimerait bien rayer de sa psychologie. Et il n'y arrive pas...

Vincent est vraiment une merde, mais il se ressaisira

13 juin 2006

10 - Guérison

La ville est masquée par un peu de brouillard, qui s’étend comme un voile apaisant sur ses grands boulevards, sur ses petites rues, sur les maisons, enveloppant de son aura protectrice tous les gens qui n’ont pas envie d’affronter la vision des barres d’immeubles, du béton et de la circulation, encore plutôt vive à cette heure. Une sorte de monotonie, un certain vague à l’âme, rien de plus. D’une beauté étrange, cette beauté qu’ont les jours pluvieux. D’une mélancolie qui guette les serviteurs du danseur, las de s’agiter, las de se mouvoir. Exactement la bonne mélancolie pour se reposer les sens. Les yeux d’abord. Cette lumière tamisée, agréable, tellement changeante des jours de grand beau et des nuits étoilées, où les lampadaires se donnent pour mission de vous aveugler, où que vous alliez.

Il est assis sur sa terrasse, et, sans mot dire, contemple sa ville. Il ne sait pas pourquoi il l’aime tellement, elle n’est pas très belle pourtant. Mais c’est sa ville. C’est ici qu’il vit, qu’il a aimé, qu’il a pleuré, qu’il a passé des moments d’exception. Et c’est ici qu’il compte bien mourir un jour. Pas tout de suite, du moins il l’espère. Mais un jour.

De sa chaîne stéréo vient une musique un peu surréelle, électronique. Et après certaines personnes osent encore prétendre que les machines n’ont pas d’âme. Cette musique l’apaise, venue de nulle part elle se fraye un passage à travers ses tympans et se niche dans un des nombreux trous de son cerveau. C’est comme ça qu’il conçoit une vie agréable. Ne rien faire, être assis lentement bercé par ses idoles. Rien ne pourra lui pourrir sa journée, du moins il l’espère. Pas de lettres infectes, pas de coups de fils dont il ne veut pas, rien. Il s’endort.

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